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Publié le: lundi 12 mai 2014
Edité le: lundi 12 mai 2014
Aujourd’hui, il existe de plus en plus de nouvelles espèces considérées comme animaux de compagnie. Parmi ces Nouveaux Animaux de Compagnie (NACs), les lapins, de part leur petite taille (surtout les races naines), la douceur de leur pelage et leur image d’animal inoffensif, sont des compagnons très appréciés. Mais, tout comme le chat qui urine sur le lit de ses propriétaires lorsqu’il est frustré de ne pas pouvoir sortir, la captivité a aussi des conséquences sur le comportement et le bien-être des lapins. Voici donc quelques outils simples pour donner la plus belle vie possible à nos compagnons à grandes oreilles, ainsi que pour reconnaître les signes de leur mal-être et les corriger en fournissant un environnement le plus adapté possible.
Tout d’abord, le lapin est fait pour vivre en groupe. S’il est tout seul, il lui manquera un compagnon avec qui « communiquer », et il peut finir par s’ennuyer. Mais si on place trop de lapins dans une cage trop petite, ils manqueront de place et finiront par devenir agressifs entre eux, voire avec leur propriétaire ! L’idéal est donc de garder les lapins par deux ou 3, avec un accès à l’extérieur de leur cage dans une pièce assez calme pour qu’ils ne soient pas trop confinés.
Par ailleurs, l’alimentation est très importante chez le lapin. Dans la nature, il passe presque la moitié de son temps à manger. Pour qu’il puisse y consacrer autant de temps en captivité, il faut qu’il soit nourri à volonté. Mais attention ! C’est un herbivore, donc sa principale alimentation doit être le foin ! Les graines ne sont qu’une « friandise ». Le lapin les préfère généralement au foin, mais il les avale tellement vite qu’il en mange trop et n’a ensuite plus faim pour le foin. Comme les graines sont très caloriques, il grossit, parfois jusqu’à ne plus pouvoir se toiletter. Ses dent, normalement limées par la mastication du foin, poussent trop et blessent sa langue et ses joues. Et pour couronner le tout, il passe beaucoup moins de temps à manger, et finit donc par s’ennuyer.
Un lapin qui s’ennuie développe des comportements anormaux ou indésirables. On peut par exemple le voir mordiller les barreaux de sa cage, gratter frénétiquement le sol, secouer la tête un peu trop souvent, se lécher jusqu’à en perdre ses poils, ou ronger tout ce qui lui passe sous la dent (ce qui est normal pour le lapin, mais embêtant s’il s’agit de vêtements ou de fils électriques…). Ces comportements sont des signes de frustration et de stress, et pour les réduire, il faut enrichir l’environnement.
Avec la présence d’autres lapins pour communiquer, un accès à l’extérieur de sa cage pour se mouvoir en semi-liberté, un abri où se reposer et du foin à volonté, l’environnement du lapin est déjà facilement enrichi. Afin de parfaire le bien-être de notre compagnon, on peut lui proposer des objets à ronger (rouleaux de papier toilette vide par exemple), ce qui diminue également la probabilité qu’il s’attaque à des objets auxquels le propriétaire tient. Comme il aime se placer en hauteur, des plateformes sur lesquelles il peut monter seront très apprécié par le lapin (abri, chaises basses, canapé, ou des plateformes prévues exprès pour lui dans sa cage…). Il est également très joueur, et adore pousser une balle avec son nez (surtout si elle renferme quelques petites friandises !).
Tout ces petits détails semblent peut-être insignifiants, mais permettent à nos compagnons poilus de se sentir mieux dans leur environnement (source: Dr Cécile Grobon, Bases éthologiques et problèmes comportementaux des principaux NACs).
Publié le: mercredi 23 avril 2014
Edité le: mercredi 23 avril 2014
Le métier de vétérinaire éxposé